Artglodyte Blog


La Capitale

La fin de ce voyage (qui ne cesse d’en annoncer d’autres) approche. 
Phnom Penh nous a ouvert les portes de chez Eric,  nous avons des amis dans la cité.

 La  capitale est paradoxale, une de plus!  (pardon la femme sauvage en moi trouve l’ urbanisme hard core). Heureusement Philippe nous envoie flotter sur le bleu Mékong découvrir l’autre rive.
La mobylette lévitante on longe le fleuve mythique dans la banlieue campagnarde, ouf! un peu d’air.

Un soir on assiste au théâtre d’ombres traditionnel tout teinté de critique sociale, Muppets show local  donné des coulisses d’une villa,  dans la rue, pour des passants providentiels…Bien beau et bien joué!

Orianne nous attend dans l’orphelinat où elle et Corentin sont bénévoles (courageux et généreux ces loulous là).

Il fait 45°, nos clowns finissent flaquifiés au milieu des minouches toujours surpris qu’existent d’aussi drôles de bestioles humaines, si différents et pourtant dans lesquelles ils se reconnaissent.

Eric mi khmer mi french et entièrement clown (entre autres),  en spectateur avisé, prend des notes et après coup nous fait découvrir dans une hilarité trilogique où nous pouvons davantage encore, nous dévoiler, nous déployer.

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Notre envie de jouer est démultipliée, mais avant, explorer en huit clos les espaces de rythme, de chorégraphie et d’intériorité s’impose comme une évidence de perfectionnement.

Les Zazouilles en pause de scène , nous retournons à Chanthabury pour œuvrer à ces différents aspects ainsi que pour retrouver Fewa-Fawe.

En effet pour ceux qui ont lu l’avant dernier article, c’est là que se trouve notre petite famille de « sculpteurs de corps »  alors, l’ouvrage continue et approfondit son chemin de bohémien bosseur et passionné, dans l’esprit du clown et du corps guérissant et guérisseur.

A suivre…

 



Ko Chang

IMG_7254Ko Chang
C’était très chôli certes, mais nous on avait en bouche une amertume vermillon: un ami breton s’est fait la malle, il s’est tiré une balle /o(

La brulure hurlée et laissée derrière lui nous a collé à la peau.

Malgré l’accueil chaleureux de nos nouveaux hôtes, on s’est sentis un peu décalés sous les palmiers.

Les moustiques sont devenus une armée de petits vampires goulus, les méduses rôdaient entre deux eaux, des rats se sont battus sur le toit, bref le paradis faisait la gueule!

Mais il a fallu se retourner, regarder devant, faire l’ effort montagnard, pfee! j’avais plus de jambes! Zaz! Si on adoptait un St bernard, quelques jours? T’as de l’eau de vie sur toi?
Nous avons appelé la foi qui dans l’épreuve ne vacille que le temps d’un silence réceptacle.
Le Graal du souffle vivant est revenu et a désaltéré même le plus aride des sentiments, s’est  redécouverte alors une source de possibles d’où, courant très vite s’enfuient les rivières de larmes.1535000_10152841532629657_998655468_n
Le temps a passé, Florian et les enfants Christian, Jean Pierre, Pô n, Joe, Aurélie, Malie merci à tous de nous avoir soustrait à notre humeur de clowns tristes et à la revoyure sous de nouveaux hospices.
NB: Quand les Khmers viennent travailler en Thaïlande, leurs enfants sont refusés dans les écoles locales. Florian de l’ équipe a invité les Zazouilles dans l’école Cambodgienne qu’ils ont monté à Ko-Chang pour remedier à cette absence.
Les amis du Blue Lagoon leur ont ouvert leur jardin au clair de Lune et prêté la maison de Grand-mère.
Encore Merci :o)



Le lapin de L.Caroll et le sourire du chat…

Chanthabury,

 La ville où les lapins blancs et or te montrent ton chemin (ils sont sur toutes les signalétiques!)

 Retour en Thaïlande donc, dans la région des tailleurs de pierres précieuses ( 😯 % des joyaux du monde passe par là paraît il!)

Chaque artisan sa petite échoppe sur la rue, pour sortir de son écrin un rubis, une opale, un saphir, une émeraude…

A l’est, une cathédrale sur le modèle de Notre Dame,  s’en dégage une singulière douceur, son intérieur rose est grand ouvert sur la rivière et une ribambelle de gosses s’ébattent sur son parvis.

Au centre Fewa-Fawe nous rencontrons une femme « Thaïlentueuse » (DEE)  l’œil profond et rieur c’est notre professeur.

Nous entamons dix jours de stage massage, massette et ciseaux de bois en main,  nous voilà artisans thérapeutes sculpteurs de corps sous le Bouddha couché de Wat (temple) Maiphom.

On part en voyage dans les méandres de la chair et des amas calciques, des poches de gaz coincés sous les muscles et des articulations plus ou moins « râoulantes »…

On en bave grave (pas de quartier pour les noeudsnoeuds)  on est contents:  On apprend,  on tâte de l’extra souplesse et se gratte l’oreille avec l’orteil!

 C’est bon pour nos corps, nos âmes,  nos clowns et… nos futures victimes! Je parle de celles et ceux qui auront l’audace de se faire tailler les tensions dans la masse par nos soins! (On rentre fin mai et on a déjà des rendez vous!)

Dee nous emmène aussi à: « The House of Grace » orphelinat où nous donnons du nez à une soixantaine de bambins atteins du sida…

( fragiles pitchounes :,o(  )

Merci aux fondateurs de FEWA- FAWE (feu-  terre -eau- air;  feu- air-eau- terre  ) et à l’équilibre à  partager.

 

Au fait en Asie le savais tu ? la lune sourit :o)

PS as tu bien observé celui (de sourire) ravageur du Zazou ravi sur la photo du diplôme?! Hi hi hi

 



Battambang

                                                           BATTAMBANG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le nom de cette petite ville de l’ouest cambodgien sonne comme un roulement de tambour ou le pseudo d’une sorcière de légende! Et bien c’est les deux à la fois:

Elle passe chevauchant son balai et sème des graines de vie partout. Déjà le fief du Cirque Phare depuis de nombreuses années, elle abrite un nombre remarquable d’artistes locaux auxquels se métissent une génération de  voyageurs plutôt assez conscients des enjeux de ce pays. Cela donne une créativité foisonnante et une activité quotidienne trépidante.

Nous avons pu jouer pour les enfants de l’ AFS ( Association française de solidarité) petite structure bien méritante car très peu aidée financièrement.

Ci-joint la news letter publiée après notre passage et qui donne une idée des différents engagements de cette association.

https://mail.google.com/mail/?ui=2&ik=b7699c4723&view=att&th=1448c0cce6c87584&attid=0.1&disp=safe&zw (plus de photos et plus d’infos)

Merci à Dany pour sa confiance et son accueil…

et à toutes les autres chouettes rencontres annonciatrices de projets…



Siam Reap Angkor

Beauté!sunset sur temple

Reste encore un peu, ne t’estompe pas des rizières émeraudes dont tu imprimes ma mémoire.

 Le nez  rouge de Zazou,  goutte de vie qui navigue sur cette terre chaude humide et accueillante comme le ventre d’une femme confiante et mon nez blanc blotti dans le bourgeon d’un lotus ravi, plusieurs heures par jour! La berceuse du retour, à l'Abacus

Des pans de joie douce et folle  nous traversent depuis les yeux brillants et les dents si bien alignées et offertes de ce peuple dont nous nous trouvons amoureux comme au premier jour.

Il y a tant à donner et recevoir ici, ce peuple délicat si vulnérable, que son gouvernement pêche  à instruire est à la merci de gros investisseurs et ONG dont l’intégrité est souvent inexistante.

La corruption est un fléau mondial  mais ici c’est même quasi légal!  Le gouvernement censure, ponctionne et laisse son pays menacé de se faire assassiner par l’ignorance.

L’âme Cambodgienne est un ouvrage ouvert sur une histoire dont la légende remonte à des siècles de puissance créative ou destructrice en fonction des hommes ou des dieux idolâtrés.

Le talent des artisans d’art est époustouflant, la musique traditionnelle poignante et bon sang ce qu’ils sont beaux…Ados de l'orphelinat Acodo

Travail du cuir pour théatre d'ombres

Nous sommes conquis…

J’y souhaite pour nos clowns d’êtres subversifs, qu’ils puissent inspirer à leur mesure le désir d’ apprendre à être libres, sauvages et sages, déchainés, tout en détestant la guerre, la convoitise et ses conséquences.DSC07152

Merci mille fois pour leur soutien et leur accueil à  Siem Reap : à  Kol, cap’taine de l’institut français;

Aux enfants d’ Acodo;

à Renaud et le délicieux Abacus; 

à Péguy  pour le studio de répèt mis à dispo;

à Benoit directeur de l’école française 

Et merci Sophie pour le cadeau de ton amitié et l’hospitalité de ta famille

En route pour Battambang plus au sud…



Angkor, à bras ouverts

Un passage bien éclairé de notre voyage nous a fait croisé celui de  Virginie et ses 2 loupiottes (Troisfillesautourdumonde.com). Plus tard, un mot de Virginie m’ a résumé le Cambodge en ces termes:  « un pays si doux,  si singulier. »

Féru(e) d’arts et de tendresse? Tu seras d’emblé(e) séduit(e) par Siem Reap. Intuitions qui s’affirment  sans attendre, dès notre arrivée,  rencontre avec l’entreprise « les Artisans d’ Angkor ». Que de bel ouvrage créé en ce lieu! ( www.artisansdangkor.com/)

Les Khmers s’y réapproprient depuis 16 années les talents qu’un génocide de plus s’était employé à massacrer. Sculptures de pierre ou de bois, pièces laquées et soies peintes, le tout réalisé dans des conditions de travail irréprochables pour des résultats sublimes. Bravo!

Nous sommes invités à jouer dans un des villages atelier pour 90 jeunes adultes. Pour la plupart d’entre eux le clown « blanc » et le nez rouge c’est on ne peut plus inhabituel !

On leur joue notre cirque de l’amour, de la guerre,

Khmer qui pleure

Khmer qui pleure

de la vie encore après la mort…

Khmer qui rit

Khmer qui rit

Angkor nous donne la joie évidente de la gratitude et notre duo insolite est téléporté en toute fluidité de contacts en contacts par des Français  franchement sympas!

Grâce à cette petite communauté joliment intégrée nous allons être en mesure de « Zazouiller du nez » allègrement et régulièrement dans les 15 prochains jours! Youpee ouai!

Alors bien sûr il y a aussi une face obscure, des bruits sourdent à propos de politiques et d’ ONG corrompues, ils sont légions c’est dur!  et mon ventre se ballonne de colère contenue,  je pense aux enfants retenus dans des  orphelinats sordides qui ne servent qu’à blanchir les monnaies perverties.  Que peut y faire la femme que je suis et où est la place de mon clown dans ce marais sauvage?

Ici ils l’appellent Karma, là bas le diable…

J’imagine de toutes mes forces que  l’humanité puisse s’en débarrasser. Je vois ces millions de gens qui s’aiment dans les petites villes et villages, des véhicules ronds à air comprimé, des jardins potagers en perma-culture, la solidarité,  l’entre aide dans un monde où la différence est un jeu d’enrichissement et de découverte. Il existe des oasis où c’est possible alors je maintient en vie cette vision que d’aucuns diront utopiste mais la joie que d’ autres possibles m’inspirent est un phénomène authentique auquel je ne renoncerai pas!

Et pour les artisans que nous sommes aussi,  il y a les temples!  C’est un peu grâce à la découverte de ce trésor enfoui que cette région doit sa renaissance au coeur de laquelle nous vibrons à l’instant même!

Un grand merci à Alain Brun directeur des Artisans d’Angkor et son équipe pour notre premier contact avec la vie Cambodgienne.

RV demain soir dans un petit orphelinat d’enfants danseurs…

Et merci à toi de me lire.



HillTribs (tribus des collines)

Avant même d’arriver en Thaïlande, le désir de renconter les Hilltribes nous animait.
  Rejetés du Tibet, de Chine ou de Birmanie pour des raisons politiques, ces populations d’ artisans et de cultivateurs sont aussi patrimoine de l’humanité.
Leurs regards touchent, à la fois soumis et farouches…

Lorsque nous arrivons dans les village Akkas, nous sommes heureusement introduits par Sue , (voir art. terres du nord) pour le premier et « Mirror foundation » pour le second.

En effet la perspective d’y venir en car de touristes, ( tous armés du « Canon » dernier cri, ils mitraillent allègrement et repartent ravis comme après la visite d’un Zoo) ne nous enchantait guère.DSC05554
Premier village, un dimanche matin, Sue nous dit que nous jouerions après la messe.
Les Zazouilles à l’église! trac trac…(Y’en a ti qui tiquent?)DSC05512
Les chants chrétiens et Akkas semblent avoir fusionné, ça swingue comme du Gospel doré à l’or fin!

Avant de mettre costume et maquillage je me glisse sur le parvis et séduite par les rythmes commence à danser; aussitôt une nuée de toutes petites filles apparaît autour de moi et reproduisent consciencieusement chacun des pas que la musique m’inspire :o))
Imaginez l’effet d’une perfusion de pure bonne humeur…
Je file me changer alors qu’ils entonnent un chant sacré sur l’air improbable de « Et j’entends siffler le train » tube yéyé des années soixante (surprenant).
Après la messe nous « Zazouillons » donc dans l’église, mon clown grimpe au rideau et celui de Zaz meurt et ressuscite sous l’oeil attendri du doux Jesus.
De l’ arrière grand-mère édentée au petit gars aux mirettes écarquillées, hommes et femmes du village entier nous font la grâce de se reconnaître dans l’histoire dont on leur fait don.IMG_3119IMG_3127
Tous les âges rient des émotions partagées, ces coquines qui traversent les temps et les genres sans prendre une ride on dirait.
Un mois plus tard, l’équipe de « mirror » nous offre de jouer pour 2000 Hilltribs lors de la fête nationale des enfants et nous improvisons alors pas moins de quatre heures d’affilée!
A l’heure où je vous parle on s’en remet à peine…
Merci à eux d’exister, à ZIA pour les photos et  merci à vous de nous lire.
Après demain direction le Cambodge…IMG_3088



Terres du nord

Avec un mois de décalage horaire…

Ayui foundation

Ayui foundation

C’est un peu avant Noël que nous sommes  la première fois à Chiang Raï. (Thaïlande du nord) .

 D’ abord,  il y a cette femme exceptionelle SUE MILNE créatrice de  l’ Ayui fondation où une trentaine d’ ados des « Hilltribs » malmenés par la vie sont accueillis et vivent  en AUTO-GESTION. Un  couple de Thaïs les enveloppe d’un œil bienveillants . Une chance est donné à tous, ça sent le respect et la reconnaissance. On a partagé leur quotidien quelques jours, BLEW OUR MIND WITH JOY!

Croyez nous on en a pris de la graine:
Ces bouts de choux  vivent ensemble, jouent, étudient, rangent, lavent, font leurs repas.  (Pure delicious thaï style)…et même jardinent,  ils font tourner le tableau des tâches et  leur  appétit d’ apprendre est insatiable:
Je leur chante « The river »,  le lendemain ils la connaissent tous.
 Esquisses de Hip hop avec James (jeune bénévole Australo-chinois),  jeux de rythmes avec Zia, et  le  Zazou dont chaque action déclenche des cascades de rires…
 Les enfants nous dansent les gestes de leur tribus et tissent les couleurs de leur vœux sur des toiles rouges et noires…

Sue, belle maman d’adoption souhaite aussi qu’ils gardent la mémoire de leurs ancêtres.
Tout va si vite pour nous les funambules, le fil tendu des rires et des larmes nous trouve frémissants dans les matinées limpides d’une ville qui m’évoque de loin une Bretagne dorée des terres intérieures. Piste du nord des tropiques, ce fil tendu devient gros et rond comme une rivière qui nous porte et nous rapportera à la mer en passant par la magie des sources chaudes…



Myamar miaoo

Et voilà la Birmanie.  Trois petites mûles (nous) un brin paumés, chargées à bloc, vagabondent dans toute cette  « nouveauté » poussiéreuse, .

Conférence, le mirroir est toute ouïe!

On finit par dormir avec un coq coincé en contre ut  toutes  les 10 secondes dès 4 heures du mat,  dans le placard de l’hôtel :o()
Un autochtone aux baskets trouées nous guide gracieusement, refusant catégoriquement toute aumône de notre part, il nous initie aux mystères de Tashilek, ville frontière où nous nous trouvons.

Inspiré par nos aventures  il nous emmène dans deux petits orphelinats.
Face à la joie éclatante de ces enfants qui rencontrent nos clowns, on est tous les trois ( Zia la loupiote adhère grave aussi!)  bouleversés. IMG_2635IMG_2655

On comprend surtout aujourd’hui pourquoi on s’est fabriqué des nez!
On a fait rire des petits êtres qui en ont ben besoin et  dans la ville d’autres viennent nous apprendre à jouer à la toupie et à dire merci en Birman.IMG_2499

On visite des temples immenses, il y a beaucoup de travail de construction et de la crainte mêlée de curiosité avenante dans les regards de ce peuple qui essaie de sortir de plus de cinquante ans de dictature.
Prochain RV Ayui kid’s foundation à Chiangraï… bande de merveilles!!!



Paï! aïe wouah :oo

ME

Force

Force

Paï city c’est petit, joli, et bondé. Marché aux puces coloré pour des milliers de chinois entre autres, un propriétaire autrichien se demande même qui habite la France en ce moment tant ils se trouvent (ou se cherchent) aussi à Paï!
 On se sent serrés, quelques dures nouvelles nous affligent, notre trio est confronté à des remous intérieurs dignes des grands cataclysmes. Ce vieux singe ridé plaqué au mur est l’exacte manifestation d’un ressenti récurant !
 De vieux bobos affleurent, se révèlent, on pleure, cherche la guérison, et en trouve finalement de gros morceaux à digérer…

paï circus school

paï circus school

Soulagement et pain sur la planche à l’horizon de nos futurs, le rire revient, comme l’DSC05135orage perçant des abcès cachés.
 RDV à Paï circus school pour leur un an d’existence, malgré la mafia locale ils tiennent bons et invitent les Zazouilles. Jouer libère, régénère, surprend.
S’offre également à nous une immense respiration chez Mana’s Open Mind centre:
 Plein d’espace pour répéter et le troisième oeil rafraichissant d’un homme d’expérience qui nous livre de précieux conseils  pour mieux vivre le temps des transitions, dans nos clowns comme dans la vie.
 On veut toujours arriver trop vite, quoi qu’on fasse et où qu’on aille…
Ce serait chouette d’être capable de toujours percevoir la valeur du temps dans l’instant, mais l’esprit humain est un vagabond nostalgique, fantasque presque incorrigible et qui se la raconte grave! Ils sont encore bien fugaces les espaces où il se laisse apprivoiser et livrer, enfin,  une seconde…d’éternité.
Une rose et une noire, c’est  la couleur de nos vespas et on explore hotsprings, waterfalls, elephants camps, sur des routes bordées d’arbres en fleurs.
Les yeux du coeur ouverts, la beauté sait toujours reprendre le pas sur les douleurs articulaires de l’âme et du corps :o)
Nos visas expirent, deux mois déjà, en route pour Myamar où la frontière recemment ré-ouverte nous permettra de les renouveller et révéler une nouvelle dimension du périple…
A suivre…




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